Julian BREUIL

J’ai la chance de vivre de l’activité de Guide de Haute Montagne à l’année dans domaines très différents : formation, entrainement, encadrement scolaire ou  en engagements privés. Je suis guide salarié,  formateur pour la FFME Rhône-alpes et complète cette activité en exerçant en indépendant.  Mon camp de base est situé en Chartreuse sur les hauteurs de Grenoble.

Je vis ainsi au contact des massifs proche de chez moi (Chartreuse, Vercors, Belledonne). Pourtant, ma position centrale dans l’arc alpin me permet de me déplacer facilement. Sur ce site je vous présente donc essentiellement des activités dans les Alpes mais je vous accompagnerais bien volontiers dans vos projets plus lointains !

Ci dessous, justement, je vous présente quelques photos de voyage. D’autres photos et vidéos sont disponibles sur ces liens.

escalade en fissure à Indian Creek, Utha, USA
alpinisme en Nouvelle Zélande au Mont Aspiring
The Nose, El Capitan, Yosemite National Park
Cholatse, Népal lors d'un trekking dans le massif de l'Everest
alpinisme hivernal en Ecosse, massif des Cairngorms, proche du Ben Nevis
Half Dome depuis le sommet d'El Capitan, Yosemite, Calfifornie
Ama Dablam, Khumbu, Nepal en descendant du Chola Pass
Indian Creek, Utha, le paradis de l'escalade en fissure proche de Moab
escalade traditionnelle à Eureka Wall, Grampians, Australie
Grande Voie en Sardaigne à la Punta Giraldili, Méditéranéo
Taïpan Wall, Grampians, Australie
Massif de la Sierra Nevada, Californie depuis le site de bloc de Bishop, secteur Buttermilk

En moins bref, mon  parcours

Une tentative d’études technologiques pour devenir ingénieur avec un bac S sciences de l’ingénieur. Je me sentais en léger décalage avec beaucoup de mes camarades qui passaient leurs Week-ends devant l’ordinateur, ou qui rêvaient de préparation aux grandes écoles, grandes carrières et comptes en suisse.

Pendant ce temps là, je démarre l’escalade et la montagne d’abord dans les Monts du Pilat (où j’ai grandi) , puis dans les Ecrins grâce à l’UCPA et aux équipes jeunes alpinistes.

En bricolant quelques « friends », piolets et absorbeurs de choc à la résistance douteuse, je rêve de grandes courses et d’escalade difficiles en attendant de me rapprocher des montagnes.

Une fois le bac en poche, je file à Grenoble en fac de sport (STAPS). Tchao les études d’ingénieur, je ne veux pas sacrifier 2 ans de prépa, à attendre, toujours attendre pour grimper. Je fonce vers ce qui m’attire, inch’allah pour les débouchés professionnels. Pas facile pour les parents mais ils comprendront!

Après ça, je rentre dans le moule de l’étudiant sportif Grenoblois: Grimpe, Grimpe et Grimpe encore, passe le brevet d’état d’escalade, mince je ne sais pas skier! Il faut que je progresse; je vais faire une saison en station pour skier, skier et encore skier.  Je rentre dans l’ Equipe Nationale d’alpinisme FFME et trouve ainsi la bonne occasion d’arrêter les études pour voyager: USA, Patagonie, Maroc. En fait enseigner le basket et autres sports-co dans une banlieue parisienne aurait été aussi catastrophique pour moi que pour les pauvres élèves. Alors je me lance dans le monde du travail saisonnier: enseignement de l’escalade et du canyon l’été et pisteur l’hiver. Pour diversifier mes activités, je suis  le cursus de « guide de haute montagne ». J’obtiens (avec une bonne bande de copains) le diplôme de guide  en septembre 2013.

De 2013 à 2018, j’exerce l’activité de guide exclusivement comme travailleur indépendant « , à mon compte », ou comme prestataire pour différentes structures (Bureaux des guides, agences de voyage, clubs et fédérations). En 2018, j’ai l’opportunité de devenir guide salarié pour la fédération française de la montagne et de l’escalade. Dans ce cadre, j’encadre essentiellement des stages de formation à l’autonomie en escalade, alpinisme, ski de randonnée et canyoning. Pour compléter cette activité et continuer le métier de guide « classique », j’accompagne les clients qui me font confiance avec plaisir !

En dehors de mon activité professionnelle, je continue de grimper et skier autant que possible, à la maison ou en voyage, en couple ou entre amis, pour que la montagne continue à être un espace de liberté.